Tout travail effectué en hauteur constitue une activité à risque. Dans certains secteurs d’activité, tels que le BTP ou la construction, les professionnels y sont particulièrement exposés. La chute de hauteur serait même la deuxième cause d’accidents mortels au travail… Indispensable, donc, de se protéger contre les chutes et de tout mettre en œuvre pour sécuriser l’environnement de travail !
Professionnels du BTP, agents de réseaux, travailleurs du spectacle, agents d’entretien ou encore techniciens de maintenance : les professionnels amenés à travailler en hauteur sont nombreux. Les uns travaillent depuis des toitures ou des terrasses de bâtiments, les autres depuis des passerelles ou des échafaudages.
Dans tous les cas, il est nécessaire d’identifier les situations de travail exposant à des risques de chute le plus tôt possible pour les sécuriser. Une réflexion doit être menée sur l’ensemble des postes de travail concernés, mais aussi sur les métiers associés à l’entretien !
En bref, une démarche de prévention du risque de chute doit être instaurée dès qu’un ouvrage ou un équipement de travail est mis en place. Doivent être analysés minutieusement :
Pour arriver à une solution de protection satisfaisante, il convient d’impliquer divers acteurs : concepteurs, maîtres d’ouvrage ou encore utilisateurs des équipements.
Échelles et escabeaux : ce que dit la loiLes échelles, escabeaux ou encore marchepieds ne sont pas considérés comme des équipements pour le travail en hauteur. Ces équipements dits « d’accès » doivent être attachés pour éviter le risque de chute. De fait, il est formellement interdit par le Code du travail et l’article R4323-63 d’utiliser ces équipements comme poste de travail. Ils peuvent en revanche être utilisés de manière exceptionnelle, comme en cas d’impossibilité technique d’avoir recours à un équipement assurant la protection des travailleurs. Ils peuvent l’être également lorsque le risque établi est faible, que les travaux sont de courte durée et ne présentent aucun caractère répétitif. |
Chaque accessoire et équipement de protection antichute doit répondre à la norme en vigueur, qui s’appuie sur les principes de prévention dictés par le Code du travail. C’est donc le cas pour chaque système de retenue et de maintien au poste de travail, mais aussi pour chaque système d’arrêt de chute.
Parmi les nombreux produits de protection antichute, le harnais est un dispositif de préhension du corps. Il est constitué de sangles, de boucles et d’autres éléments disposés de manière à ce qu’il soit ajusté à la personne qui le porte. Ainsi, le porteur peut être parfaitement maintenu lors d’une potentielle chute.
Le point d’ancrage est un système d’arrêt des chutes. Composé d’un ancrage et d’un mode de fixation, c’est ce dispositif qui relie l’équipement – tel que le harnais – à une structure fixe qui est propre au chantier.
On retrouve également les plates-formes, qui permettent d’opérer à partir d’un Plan de Prévention des Risques (PPR). Ces dernières doivent obligatoirement répondre à la norme NF E85-014 pour ce qui est des installations industrielles, et à la norme NF EN ISO 14122-2 concernant les machines.
Enfin, le garde-corps est le dispositif de protection collective le plus utilisé. Ajouté sur les côtés ouverts des surfaces de travail surélevées, il permet de délimiter une zone dangereuse et d’éviter tout risque de chute.
Mieux vaut prévenir que guérir ! Lors d’un quelconque travail en hauteur, il est indispensable de se protéger correctement et de prévenir les chutes. Les équipements et les accessoires ne manquent pas : n’hésitez pas à vous renseigner pour toujours mieux vous protéger !