Certains travailleurs ont plus de risques d’accident que d’autres lorsqu’ils exercent leur activité professionnelle : ils peuvent tomber d’un échafaudage, d’un pylône, d’un toit... Il est alors indispensable qu’ils disposent d’une protection complémentaire : la protection antichute.
Il existe des mesures collectives pour prévenir le risque de chute lié à un travail en hauteur, notamment les protections permanentes contre les chutes. Cependant, il y a certaines situations de travail pour lesquelles les règles collectives ne suffisent pas ou ne sont tout simplement plus possibles à mettre en pratique. L’équipement de protection individuelle antichute s’avère alors être idéal pour rendre le travail en hauteur plus sûr.
Le système antichute doit respecter plusieurs normes européennes afin de protéger ses usagers.
En plus de sa réglementation européenne, la protection antichute est normalisée par le droit du travail : elle est obligatoire pour les travaux effectués à partir d’une hauteur de 2 mètres (contre 2,5 mètres aux Pays-Bas).
La protection antichute est également vitale et obligatoire pour certains travaux réalisés à une hauteur inférieure à 2 mètres, comme ceux exécutés à proximité de voies de circulation ou au-dessus de l’eau.
Il existe différents types de dispositifs antichute adaptés à différentes professions, situations ou environnements professionnels. Néanmoins, quel que soit l’environnement de travail, il subsiste quatre composants indispensables et immuables dans le système de protection antichute.
Il existe trois types de harnais :
Seuls les harnais de sécurité entourant les jambes et les épaules d’une sangle sont convenables pour assurer la sécurité de ses usagers.
Ils permettent de fixer un harnais antichute à un point d’ancrage.
Il existe cinq types de points d’ancrage :
Ces derniers éléments permettent l’évacuation d’un travailleur nécessitant l’intervention des secours.
Pour y voir plus clair dans ce large panel d’équipements, découvrez notre guide de protection antichute !